Guide du Financement

Financement du développement de son entreprise

Le besoin de financement des entreprises est corrélé à sa stratégie de croissance.

On peut distinguer deux types de croissance :

• La croissance interne ayant pour objectif le développement de l’activité de l’entreprise et le financement du cycle d’exploitation, en s’appuyant sur ses propres ressources et ses compétences.

Le besoin lié au financement du cycle d’exploitation est appelé le « besoin en fonds de roulement » (BFR). Il représente « le montant des fonds que l’entreprise doit détenir pour financer les décalages entre encaissements (besoins) des ventes et décaissements (ressources) des charges. »[1]

• La croissance externe permet une augmentation de la taille et une modification du périmètre de l’entreprise en procédant à des prises de participation et/ou au rachat d’autres entreprises.

Présentation des solutions de financement dans le cadre d’une croissance interne

De nombreux instruments financiers sont à la disposition des dirigeants, notamment :

• Les prêts d’honneur de croissance : ce sont des prêts à moyen terme, sans garantie, ni caution personnelle, octroyés, après agrément, au porteur du projet. Ces prêts ont pour objectif d’augmenter les fonds propres et son rôle est de faire effet de levier pour faciliter l’accès aux prêts bancaires.
• Les crédits de trésorerie à court terme : plusieurs produits financiers peuvent être proposés par les établissements bancaires tels que le crédit de campagne dans le cadre d’une activité saisonnière, les facilités de caisse permettant à une entreprise d’avoir un solde bancaire débiteur sur une courte durée. Ces crédits nécessitent la mise en place d’un plan de trésorerie précis, faisant ressortir les besoins mensuels de financement.
• L’augmentation de capital : plusieurs modalités existent, soit par les actionnaires actuels, par de nouveaux investisseurs ou par capital développement.
• Les prêts participatifs : Bpifrance (organisme français de financement) propose plusieurs types de prêt en fonction du besoin à financer et du secteur d’activité de l’entreprise.
• Aides publiques financières territoriales, nationales et européennes : ces aides dépendent notamment de la finalité du besoin à financer, du secteur d’activité et du territoire (crédit d’impôt, dispositif ACRE[2], aide à la modernisation).
• Le crowdfunding, aussi appelé le financement participatif : c’est un mécanisme qui permet de lever des fonds à travers des plateformes collaboratives, en vue de financer un projet.
• Les emprunts bancaires classiques : les modalités sont fixées contractuellement au préalable entre les deux parties.

Gestion des créances clients

Pour se prémunir des impayés, plusieurs moyens peuvent être mis en place :

• L’affacturage : c’est une source de financement intermédiée à court terme qui permet à une entreprise de céder ses créances commerciales à une société d’affacturage (ou factor) qui en assume dès lors la gestion et le recouvrement.
• L’escompte Dailly (ou cession Dailly) : instrument de crédit qui permet à une entreprise de céder ses créances clients à un établissement bancaire et de recevoir instantanément les montants cédés.

Couvertures et engagements envisageables

• Le nantissement des stocks : le créancier dispose d’un droit sur la valeur des stocks possédée par l’entreprise.
• Des garanties d’emprunts sont proposées par différents organismes (Bpifrance, Interfimo, les collectivités territoriales) : elles ont pour objet de se substituer, totalement ou partiellement, aux cautions personnelles du dirigeant.

Ces sources de financement nécessitent de disposer d’informations financières précises (bilan, situation) et d’un prévisionnel de trésorerie tenant compte du développement de votre entreprise : INITIA vous accompagne dans votre croissance.

[1] Groupe Revue Fiduciaire. (2019, février). Besoin en fonds de roulement. Consulté sur https://rfcomtpable.grouperf.com

[2] Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise